Article pour le site RH info à lire ici
Je dois vous confier que j’ai pris de l’élan pour vous l’écrire cet article. Pourtant, qui m’a entendu une fois en conférence, en rendez-vous client, en formation ou même en pause café le sait : je fais une fixette sur l’offboarding depuis de nombreuses années. Eux n’ont pas été étonnés que j’en fasse le sujet du tout premier épisode de mon podcast (à écouter ici), les autres m’ont parfois demandé : c’est bizarre de commencer un podcast sur l’Expérience Collaborateur en parlant de sa sortie de l’entreprise, non ? Et non. L’offboarding est pour moi l’un des dispositifs RH les plus incontournables pour une Expérience Collaborateur delightfull, et c’est pourquoi je me suis rarement autant mis la pression sur un article ! Tant qu’à faire j’en ai fait deux, celui-ci sera suivi d’une interview présentant une vraie bonne pratique inspirante !
En attendant donc, je voudrais vous exposer mes 4 convictions sur l’offboarding qui est selon moi un dispositif QVT, mais aussi de mobilisation, mais aussi d’attractivité, et même de fidélisation. Si, si, vous allez voir.
Mais commençons par le commencement : c’est quoi l’offboarding ?
Facile, l’offboarding c’est l’exacte symétrie de l’onboarding ! Du moins, ça devrait l’être.
L’onboarding désigne la phase d’intégration des nouveaux arrivants dans l’entreprise, la phase de transition entre le statut de candidat et celui de collaborateur.
Dans un précédent article j’écrivais : « à noter que le terme onboarding nous est venu récemment sous l’influence du digital, il désigne le processus d’installation et d’accompagnement d’un utilisateur qui télécharge une nouvelle application sur son mobile. La transposition fonctionne bien ici puisqu’elle permet d’accentuer la notion d’accompagnement du nouvel arrivant dans son intégration ». Utiliser le terme d’onboarding plutôt que celui d’intégration ce n’est pas qu’une coquetterie angliciste, c’est appuyer le fait qu’intégration ne désigne pas uniquement l’accueil du nouveau le jour J.
Et bien pour l’offboarding ça devrait être la même chose.
On ne parle pas que du dernier jour et du pot avec la carte de vœux signée par les collègues, mais de la façon dont l’organisation accompagne un collaborateur sortant de sorte que ce moment clé qu’est le départ, soit le plus fluide possible.
Et quand je dis que ça devrait être l’exact symétrie de l’onboarding je le pense : pourquoi ne pas fixer des objectifs pour les dernières semaines et la passation de poste potentielle ? Pourquoi ne pas proposer une application qui délivre des tips quotidien pour sa recherche de job ou la transition avec son nouveau poste ? Une liste des documents qui vont lui être demandés et/ou remis à sa sortie ? Les éventuelles démarches avec les organismes sociaux ? etc…
Sans doute parce que l’offboarding c’est tabou, quand ce n’est pas encore (trop) souvent considéré comme une trahison envers l’entreprise. Et dans ce non-dit entre sentiment de trahison, de culpabilité, de frustration, et/ou de stress, les départs même choisis, laissent souvent un goût amère au collaborateur, un dernier souvenir de son expérience qui le marquera à long terme, soyez en sûrs.
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Mes 4 convictions en infographie
Infographie © Séverine Loureiro | Tous droits réservés